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Roy Sreän
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MessageSujet: -¤ Roy Sreän ¤-   -¤ Roy Sreän ¤- Icon_minitimeLun 30 Mar - 14:26

Histoire

-~°~-

Les lumières s’éteignent derrière moi telles des flammes que l’on aurait privé d’oxygène. En silence. Je marche sans leur prêter la moindre attention, mon esprit est déjà ailleurs. Devant moi, une porte banale, métallisée. Elle s’efface devant moi et je poursuis mon chemin vers l’inéluctable.

Je me revois dans le passé. Vingt ans, cheveux en brosse, uniforme gris avec la bande blanche des élèves pilote. J’ai l’air ridicule. Les autres me toisent de haut, fils d’officiers, de banquiers et de tous ceux qui ont du fric sur cette planète. Qu’ils aillent en Enfer, je me ferais une joie de les voir cramer. De mes pensées assassines, seul parait un rictus incertain. Je les ignore et continue de marcher au milieu des pieds tendus. J’en écrase consciencieusement quelques uns par inadvertance. Nul de dit la moindre chose. On dirait qu’ils n’osent pas. Ont-ils si peur de moi ? Pourquoi ? Ils sont tellement noyés dans leur orgueil qu’ils ne se rendent même pas compte de la fragilité des maillons qui m’enchaînent aux règlements.
Mon estomac se tord impitoyablement tandis que je m’approche du bureau du chef, comme ils l’appellent. Rien de plus qu’un idiot parvenu avec des diplômes de pacotille. Aucune expérience du vol autre que dans un yacht de luxe. C’est ça qui nous éduque ? Pas étonnant que les vaisseaux affichent complets. Plus de temps passé loin de cette vermine qui se croit tout permis. Vingt ans, et déjà loin de toutes les illusions. La porte du bureau reste fermée…

Stop, retour au présent. Pas la peine de s’étendre sur tous mes regrets, je m’y perdrais. Pas de diplôme pour moi. Pas de bonnes raisons. Ça ne m’a pas étonné. Ils ont du s’en mordre les doigts. Encore une porte fermée, toute aussi dénuée d’humanité que la première. Quel besoin ai-je d’en mettre partout d’en ma maison ? Est-ce la peur qui me guide ? Foutaises ! Celui que je craindrais n’est pas encore né, et au train ou vont les choses, il ne le fera sans doute jamais…
A nouveau la porte s’efface devant moi. Miracle d’une technologie que le gouvernement a transformé en un outil de destruction. S’il savait ce qui se cache de ses radars. Trop loin pour m’empêcher de faire ce que j’ai à faire. Il y a des jours comme ça…
Je poursuis mon chemin dans l’obscurité et attrape une bouteille d’abricotine au passage. Pas difficile, elles traînent partout, ces derniers temps. Mes amis, tout le monde dit que je suis alcoolique, et que ça finira par me tuer. Bonne blague. C’est justement ce qui m’a retenu jusqu’à présent. La seule chose qui me permettait de faire avec la réalité. Et maintenant ? On verra bien. Encore une porte fermée. Ma main s’égare dans ma poche, caresse le métal de mon seul compagnon, celui qui ne me trahira jamais. Je regarde la porte et mon estomac fait le grand huit. Fini les faux semblants, c’est l’heure du Grand Oral…
La surface argentée de la porte miroite doucement et se ride imperceptiblement avant de disparaître. Je bois une dernière rasade d’abricotine. Devant moi, l’obscurité. J’entre en silence, sans le moindre regret. Ils sont déjà tous derrière moi…
La détonation troue le silence. Mes oreilles bourdonnent. Est-ce ainsi que les choses se passent ? Je ne ressens nulle douleur, juste du froid. Quelque chose de chaud coule sur mon torse, imbibe peu à peu ma chemise. Je sais ce que c’est, et ça me laisse de marbre. La force abandonne peu à peu mon corps. Le monde tourne lentement autour de moi. L’air se fait plus rare et ma bouche s’emplit d’une saveur métallique. Je m’effondre sur le parquet, submergé par le froid… Le Grand Oral ? Il semble bien décidé à se faire attendre.

Dans le brouillard qui ronge ma vision, je vois la bouteille s’écraser au sol dans un millier d’éclats scintillants. La douce odeur de l’abricotine parvient à mes narines et emplit mes souvenirs. Alicia se tient devant moi, souriante et lumineuse. Elle me tend la main. Je la saisi et frémis au contact de sa peau fraîche. Jamais plus nous ne serons séparés…
Un dernier soupir s’échappe de mes lèvres et mes yeux deviennent vitreux. Je ne suis déjà plus là pour m’en apercevoir. Je passe mes doigts dans sa soyeuse chevelure d’ébène. Sous les fleurs d’abricotier doucement portées par le vent, je dépose mes lèvres sur les siennes…

-~°~-

Quelques heures plus tard, la porte fut forcée et des pieds bottés évitèrent soigneusement la mare de sang.


« Finir comme ça… C’est plutôt moche… Il y a des proches à contacter ? »

Question banale, qui restera sans doute sans réponse. Ce genre de mort, on cherche plutôt à les cacher, pas à les dévoiler au grand jour… Et pourtant, tant de questions se posent. Tant de réponses attendent…

" En tout cas, c'est du travail de professionnel. Propre, net et discret. Quelque chose sur les caméras ?
- On a déjà tout vérifier et RAS. Aucune interruption, aucune interférence de la moindre nature sur tous les capteurs. J'en ai jamais vu autant de ma vie."

Roy gratta sa barbe naissante avec un air songeur. Cet endroit là tenait de la forteresse, pourtant un crime y avait été commis. Et, cerise sur le gâteau, personne n'avait été détecté par quoi que ce soit.

" Oui, c'en est à se demander l'intérêt de dépenser une fortune là dedans. J'en connais quelques uns qui baveraient à la perspective de n'en avoir que le dixième.
- Vous le premier, inspecteur, je parie !
- Allons, je ne me suis pas fait autant d'ennemis que ça. Et puis la plupart sont sous les verrous à l'heure actuelle."

C'était l'un des risques lorsque vous travailliez pour le ministère de la justice d'Obscura et que vous refusiez de passer vos journées assis derrière un bureau. Après des études brillantes en sciences et un brevet de pilote décroché haut la main, Roy Sreän avait surpris tout le monde, à commencer par sa famille, en refusant tout de go les propositions qui lui avaient été faites pour des postes plus élevés dans la hiérarchie mais que lui trouvait des plus ' fadasses '. Déjà du haut de ses vingt-cinq ans, il faisait preuve d'une obstination hors norme.
Cette obstination le poussa même à se 'griller' pour ne pas avoir à finir derrière un bureau. Pour certains, ce fut la conséquence d'une enfance qu'ils supposaient s'être déroulées dans l'univers protégé où naissent tant de petits génies.

La vérité était toute autre et malheureusement nettement moins joyeuse. Rejeté par la famille de son père autant que par celle de sa mère, Roy fuguait déjà à l'âge de six ans et lorsque il était reconduit chez l'un ou l'autre de ses parents, ce n'était que pour mieux préparer sa future évasion de cette prison informelle. Ce fut à l'âge de neuf ans qu'il découvrit enfin la cachette où personne n'irait le chercher. Le premier pas fut dur à franchir, tant cela représentait un gouffre avec ce qu'il avait connu jusque là. En effet, même à l'époque, les parties souterraine des chantiers d'Ardirûn avaient une très mauvaise réputation. Le refuge de toute la pègre locale et de ce que l'on fait de pire en matière d'immoralité, disaient certains avec un masque de dégout sur le visage. On racontait aussi des histoire terribles sur le sort qui attendait ceux qui s'y égaraient mais pour Roy, ce n'était justement que des histoires.
La première nuit qu'il y passa fut sans doute la pire, tenaillé qu'il était entre la peur d'être confondu avec un autre et celle de tous les petits bruits que l'on entendait la nuit. Il y avait aussi les vigiles et leurs rondes incessantes. Ceux là aussi, Roy les évita en prenant toujours soin de faire le mort dès qu'il les entendait. Cette nuit là, il ne dormit pas beaucoup mais le lendemain lui avait ôté bon nombre d'appréhension. Il y avait des gosses de son âge, des plus vieux, et même des plus jeunes qui vivaient par bandes entières dans le coin. Et s'ils arrivaient à y vivre, Roy pensa qu'il pourrait en faire de même. En dépit de la bonne volonté qu'il y mit, Roy mit du temps à se faire accepter, lui, un enfant qui venait de la ville, au milieu de ces têtes hirsutes et crasseuses. Mais bon point pour lui, il savait à peu près lire et connaissait relativement bien certains coins de la villes, choses qui se révélèrent très utiles. Roy leur appris ce qu'ils savaient et en échange ils lui montrèrent les bons coins où on pouvait observer les imposantes nefs spatiales en train d'être assemblées. Bon nombre de ces gosses rêvaient d'ailleurs d'embarquer à bord de l'une d'entre elles et Roy faisait partie de ceux là. Très vite, il se rendit compte que certains équipages de vaisseaux à la cale comptaient dans leurs rangs d'anciens gosses des chantiers d'Ardirûn. Lors de leur permission, on les retrouvait souvent en train de raconter d'incroyables épopées au sein des étoiles...
Mais ce qui intéressa plus Roy fut la description des études qu'avaient suivies ces 'anciens'. A ses yeux, elles tenaient d'un assemblage de toutes les distractions qu'on pouvait trouver dans les chantiers, avec à la clé la possibilité d'embarquer à bord de l'un de ces vaisseaux...

La dix-neuvième année de Roy Sreän vit donc sa silhouette malingre revêtue de l'uniforme des cadets – les écoles civiles étant nettement plus regardantes quand à l'origine de leurs étudiants – se promener au milieu des autres et suivre avec grande attention tous les cours qui le méritaient. Au cours de la première année, Roy ne trouva rien de mieux à faire que de tomber éperdument amoureux de la fille du capitaine de l'Arcantya. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouva au premier rang des cours de sociologie, à boire les paroles du professeur comme s'il s'agissait des choses les plus captivantes qu'il n'ait jamais entendu. A la vérité, il s'ennuyait à mourir mais il était près à tout pour se faire bien voir des professeurs qui en toucheraient peut-être un mot au capitaine de l'Arcantya qui lui même pouvait en parler à sa fille et ainsi de suite.
Dans le même ordre d'idée, il s'inscrivit à un tas de clubs divers dans l'espoir d'entrapercevoir sa dulcinée et laissa trainer ses oreilles un peu partout. Roy appris ainsi que la fille du capitaine – il n'avait toujours pas osé s'enquérir de son prénom – prévoyait d'entrer dans la police spatiale, chose réservée aux élèves les plus brillants. Poussé par la force que seul possède le premier amour d'un pas encore adulte de dix neuf ans, Roy mit de coté ses visites au chantier spatial d'Ardirûn dans le seul but de se lancer à corps perdu dans ses études.
Deux ans plus tard, il sortait diplômé de navigation ( mention très bien ), d'astrophysique ( mention très bien ), de mathématiques ( mention très bien ), de sport ( mention très bien ), de mécanique (mention très bien ) et de sciences comportementales ( sans mention ). Immédiatement, il embarqua à bord d'un croiseur où il se distingua par une débrouille et une autonomie fort appréciées, au contraire de certains de ses camarades cadets qui n'avaient pas été invités à explorer en douce les croiseurs arrimés aux quais de réparation. Bref, lorsque il revint sur Obscura, son diplôme en poche, Roy s'était rendu compte qu'il n'aimait plus la fille du capitaine mais aussi, et surtout que son coup de cœur était loin d'être passé inaperçu.

Soucieux de ne pas perdre la face, Roy poursuivit donc sur la voie qu'il s'était tracée avec un entêtement à faire pâlir une mule. Pas une seule seconde il n'envisagea de faire autre chose que montrer qu'il avait l'étoffe d'un héros – certaines conceptions acquises suite au visionnage de certains films avaient décidément la vie bien dure – et ce n'était pas la paperasse qui allait l'aider...


« Vous pensez à quoi, Roy ?
- Oh ? Euh juste au temps où les choses étaient nettement plus simples que cette sale affaire de meurtre. Il y avait toujours une direction qui clignotait dans ma tête. Mais là, je ne sais même pas par où commencer...
- Peut-être que c'est une magouille de l'ODOS. On raconte qu'ils sont même en avance sur les militaires et la police spatiale.
- Ça m'étonnerait, ce n'est pas trop leur style, les meurtres anonymes, sans aucune explication. Enfin, ça l'était il y a trois ans... »

Soit l'époque où il avait choisi de se griller pour les postes à responsabilités – et donc à paperasse – en s'engageant ni vu ni connu à bord du Liétillats II, un convoyeur connu pour ses liens avec l'Ordre des Ombres Stellaires même si personne n'avait jamais pu le prouver. Ce choix, il ne devait d'avoir éviter de le payer très cher qu'à un coup du sort qui avait voulu qu'une avarie des stabilisateurs se produise au moment même où on lui expliquait pourquoi il allait être exécuté. Roy avait alors profité des secousses pur éviter le tir fatal de l'arme à énergie et se précipiter à toutes jambes vers les nacelles de sauvetages qu'il avait piraté sans grand problème – elles formaient des endroits fort confortables où passer la nuit dans les chantiers d'Ardirûn, comme quoi...
Aujourd'hui encore, il se rappelait regarder à travers le hublot de la capsule les canons du Liétillats se pointer vers lui, juste avant qu'un trait de lumière bleue ne déchire l'espace et fasse exploser le convoyeur dans un silence quasi effrayant. Roy avait cru y passer à son tour et avait fermé les yeux pour ne pas voir ça. Lorsque il les avait rouvert, les systèmes d'évitement de sa capsule avaient fort à faire et un croiseur de la police spatiale venait de décrocher non loin de la zone de débris. Ce jour là, il avait frôlé la mort et cela lui mit un peu de plomb dans la cervelle, en même temps que certaines portes s'ouvraient à lui. Par crainte d'une éventuelle corruption, les voies de la paperasses lui étaient désormais interdites mais par un étrange hasard, on lui proposa de devenir inspecteur, sans finalement trop lui demander son envie.

Tout ça pour finir là...
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MessageSujet: Re: -¤ Roy Sreän ¤-   -¤ Roy Sreän ¤- Icon_minitimeVen 2 Oct - 14:36

-~°~-

Où suis-je ? Suis-je mort ? Alicia, où es tu ?
Autour de moi, j'entends des voix, inconnues et derrière elles un ronronnement rassurant. Celui d'un moteur sans doute. Est ce là le Paradis, ou bien l'Enfer ? En dépit de ma situation je ne puis m'empêcher de me dire que si c'est le cas, ils se sont drôlement modernisés. Peut-être que le feu d'un chaudière est plus douloureux que le traditionnel ? L'espace d'un instant, je m'imagine tous les damnés, enchaînés à une machine et condamnés à nourrir de charbon les flammes dans lesquelles on les poussera au bout d'une fourche. C'est marrant de voir ce que l'imagination peut faire de vieux mythes. Enfin marrant, c'est juste un façon de parler. C'est pas marrant comme destin ça...
Autour de moi, les mots se font plus distincts mais je n'arrive toujours pas à en comprendre la signification tellement j'ai de la merde dans les oreilles. Quelqu'un a du me trouver là, enfin la passoire qu'a du être mon corps, et appeler les secours sur le champ. Ça non plus c'est pas marrant, surtout pour le pauvre gars sur qui c'est tombé. Une petite visite surprise et oh surprise, tu glisses sur du sang et tombe nez à nez avec un cadavre en devenir ! C'est encore mieux qu'un kinder surprise ! Mais qu'est ce que je raconte, moi ? Je ne sais même pas ce que c'est qu'un kinder surprise, et encore moins que ces deux mots existaient avant. Au moins je suis encore en état de me rendre compte de ça, donc le coma artificiel, c'est pas pour moi. Pas pour l'instant en tout cas. Rien que d'y penser, ça me donne envie de hurler de joie, à moins que ce ne soit de frustration, qu'est ce que j'en sais ?


« Attention, il s'agite ! »

Mais bien sûr que je m'agite ! Je viens juste de percuter que j'avais encore quoi cent, peut-être deux ans encore devant moi. Rien que pour ça, j'ai bien le droit de réagir, non ? Ah bah non, personne ne semble désireux de me laisser me rendre compte par moi même que tout fonctionne bien. On resserre des sangles autour de mes bras et de mes jambes et je sens la piqure insidieuse de la seringue quelque part vers mon coude. Je connais pas le nom de la saloperie qu'ils m'ont injectée mais en tout cas, c'est efficace. Même plus la force d'ouvrir ma grande gueule pour exprimer mon mécontentement. Et en plus de ça, ils m'ouvrent les paupières et me foutent dans les yeux une lumière à vous griller la rétine. Même le mince espoir d'ouvrir les yeux au milieu d'abricotiers, ils me l'enlèvent pour leurs stupides examens.
Oui, madame, mes pupilles réagissent correctement à la lumière, je sais. Non, je ne sais pas où je suis et j'aimerai bien qu'on m'enlève ce satané truc de la gueule ! On n'a pas idée d'infliger ça à des gars qui sont passés à deux doigts de la mort ! J'aimerai bien pouvoir refermer mes yeux, pioncer tant que je le peux encore, avant l'arrivée de ces chacals de la police et de leurs interrogatoires interminables. Là encore, on ne me laisse pas faire. On me redresse même, histoire de... je sais pas moi, je suis pas médecin.


« C'est votre premier voyage ? »

Quelqu'un veut bien m'expliquer en quoi ça fera avancer le schmilblick ? Je rappelle mes yeux à l'ordre et fait le point sur l'infirmière. Blouse blanche tout ce qu'il y a de plus banale sur des formes tout ce qu'il y a de plus normal sur une humaine. Allez, j'lui donne quoi, la trentaine et les félicitations à l'institut qui lui a façonné ce joli minois.

« Vous savez, il n'y a pas lieu à avoir honte, ça fait ça à de nombreuses personnes. Mais vous vous y habituerez très vite. »

Même s'il n'y a pas de miroir, je sens que je tire une drôle de gueule. Elle aussi d'ailleurs, quand elle a vu la mienne. A la limite, je comprends qu'il ne faille pas avoir honte d'être passé à deux doigts de la mort et que ça arrive à de nombreuses personnes de se faire tirer dessus. Mais me dire que je m'habituerais très vite à aller prendre le thé à la Grande Faucheuse au café de l'Entre-Deux-Mondes, ça me fait tout drôle. Et puis, c'est pas le genre de trucs à sortir dans un hosto.

« Vous pourrez sortir d'ici cinq petites minutes, monsieur. »

Elle dit ça d'un ton si machinal que je commence à me demander si tout tourne rond sous sa petite caboche. Sortir dans cinq petites minutes ? Comme si le jeu des questions réponse avec les flics ne pouvaient durer que cinq petites minutes. A moins qu'ils m'aient trituré la cervelle avec tout leur matos mais ils ont pas du en tirer grand chose, vu mon état.

« Mmkkklb. »

Eh oh, du bateau, j'aimerai bien que tu m'enlèves cette saloperie de respirateur du gosier ! Pigera ? Pigera pas ? Pigera pas. Elle sort en me laissant tout seul saucissonné sur le lit, aussi vif qu'une limace à cause des sédatifs. C'est sûr, je risque pas d^'etre coopératif pour l'interrogatoire, mais c'est indépendant de ma volonté. Une minute passe, puis deux et je commence à sentir des fourmillements de partout. Bon, qu'est ce qu'ils foutent les flics ? Deux minues plus tard et les sangles se rétractent d'elle même tandis que le respirateur va enfin voir ailleurs si j'y suis – enfin ! Et la cinquième minute, me voilà frais comme un gardon à me demander comment je vais me saper. C'est pas que l'uniforme dupatient ne soit pas très seyant, mais voilà, c'est pas mon genre.

La porte à peine ouverte, je jette un oeil histoire de savoir où je suis exactement. Chose assez incroyable, ces couloirs là, arrondis de plafond et uniformément recouverts de projections holographiques de paysages variés, je ne les reconnais pas. Sans doute l'un de ces hopitaux pour fortunés que l'on ne trouve que sur Nialheim. Après, dieu seul sait comment j'ai réussi à y atterrir, ce qui me dérange quelque peu. Les surprises de ce genre ne me plaisent pas trop, surtout après l'incident. Un peu déboussolé, je m'aventure pieds nus dans ces fameux couloirs et au bout d'un certain temps, quelqu'un finit par m'aborder. Pas trop le genre de personne avec qui je fais souvent la conversation mais je fais avec.


« Alors à vous aussi ça vous est arrivé ? »

J'aime bien la manière dont il me sort ça, comme s'il m'annonçait qu'il faisait beau. En réponse, je lui sors un fugace sourire mi figue mi raisin. Celui de l'autre devient condescendant et je sens monter en moi une envie de lui coller mon poing dans la gueule...

« Oh, ne le prenez pas mal, ça n'arrête pas de me le faire...
- Ravi de le savoir.
- Allez, rien de mieux qu'un bon scotch pour s'en remettre. Ils n'en servent pas ici, mais je connais un excellent bar. »

Je le regarde, totalement incrédule. A n'en point douter, ce type n'a absolument pas idée de quoi il parle. Je le soupçonne même d'être un de ces types qui, se croyant l'âme charitable, s'empressent de faire la conversation au premier patient qu'ils croisent dans hosto. Manque de bol, mon expérience n'est pas de celles que l'on croise tous les jours. Je m'abstient cependant de lui faire remarquer son erreur tant pour ne pas me retrouver face à un déluge de questions que parce que je peux déjà sentir l'odeur du scotch gratuit. Comment décliner une telle offre ?

« Vu mon état, ce ne serait pas de refus. Mais je crains fort de n'avoir rien à me mettre de plus convenable. »
- Oh, vous faîtes aussi parti de ceux dont les bagages ont été perdus ? On dirait que le sort s'acharne sur vous.
- Bah c'est la vie ! », lui réponds-je avec un haussement d'épaule désabusé. Sauf que je ne vois pas du tout de quoi il veut bien parler. Tant pis, autant faire comme si, de toute façon, au point où j'en suis, je n'ai plus rien à perdre.
Et nous voilà en train de nous rendre à ce qu'il appelle le Vestiaire – avec un V s'il vous plait – pour que je puisse me dégotter quelque chose de plus potable. Au menu, un pantalon en soie de Tsumbe – une énorme araignée que l'on ne trouve que dans les forêts à l'Est de Nialheim, et quand je dis énorme, je pèse mes mots – gris argenté et une chemise dans même matière tous deux ajustés à ma taille par un système complexe d'attaches magnétiques. Ah, j'allais oublier les chaussures, enfin si on peut appeler comme ça le patatoïde rose où je viens de fourrer mes pieds.
Ainsi affublé, je subis le baratin de mon futur pourvoyeur de scotch, jusqu'à sortir de l'Hosto. Quoique sortir n'est peut-être pas le mot approprié.


« On est où exactement ? »

Ce que j'ai sous les yeux ne me dit absolument rien. D'abord, il n'y a pas de ciel, pas d'étoiles, rien hormis un ensemble de circonvolutions métalliques qui chatoyent doucement d'un lueur dorée. Ensuite, en lieu et place d'une rue, juste un immense couloir où débouchent d'autres couloirs. J'ai la désagréable impression d'être réduit à l'état d'un souris que l'on a placé dans un labyrinthe pour observation. Peut-être que celui m'a tué n'avait pas envie de me laisser m'en tirer comme ça. A peine cette idée vient-elle de faire irruption dans mon esprit que je vois l'autre sous un regard nouveau...

« Dans le dix-huitième niveau Est, et devant nous, c'est le corridor de la sérénité. »

De la sérénité, hein ? Et bien, il porte mal son nom car ma sérénité elle est en train de voler en éclat. Je regarde l'autre et repose ma question, bien décidé à obtenir une réponse qui me parle cette fois ci.

« Et c'est où ça ?
- Allons donc, je comprends que vous soyez paum... »
- Où ? que je lui répète à ce... cet imbécile. Je ne lâcherai pas le morceau avant d'avoir eu une réponse et s'il...
- Voyons, réfléchissez un peu, je suis sur que... »

Ce type là, il me prend vraiment pour le dernier des cons et manque de pot, j'suis pas d'humeur. Je le plaque contre le mur et l'y maintient par la gorge. Un gars en meilleure forme que moi l'aurait sans doute soulevé d'une dizaine de centimètres du sol mais j'avais préféré me vautrer dans un fauteuil et boire tout mon soûl au lieu de m'activer.

« Où est ce que suis, bordel ?! »

Je lui hurle dessus, lui postillonne dessus tant que je peux. L'autre n'essaie même pas de desserrer ma prise. Ses dents claquent et il débite tout un tas de suppliques du genre « ne me tuez pas, je ferai tout ce que vous voudrez etc... ». Comme si ça allait marcher avec moi ! A nouveau, je lui hurle dessus comme un déséquilibré.

« OÙ ?!
- A b... A bo... A bobord du Saute Etoile. Mais j'saispasprécisémentoù, c'estvraijevousensupplie, c'esttoutcequejesais... »

Oh putain, qu'est ce que je fous à bord de ce rafiot cinq étoiles ? Pas le temps de vraiment chercher une réponse, mon coup de sang n'est pas passé inaperçu. Je relâche l'autre abruti sous les regards médusés des badauds. A croire que je suis la seule attraction qu'il ont vu depuis des lustres. Qu'ils regardent, qu'ils jouent les commères, moi je me casse !

Comment je suis arrivé là, j'en sais rien. Où est ce que je vais squatter, idem. J'ai failli me faire buter et je me réveille à bord du plus grand vaisseau spatial jamais connu, perdu quelque part au milieu de l'espace. Sans amis, sans rien qui puisse m'aider. Mais je suis vivant et moi, Ayezan Dormöi, je compte bien en profiter...
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MessageSujet: Re: -¤ Roy Sreän ¤-   -¤ Roy Sreän ¤- Icon_minitimeVen 2 Oct - 16:32

Roy Sreän
[Obscura]

Race : Humain

Age : 30 ans

Description Physique :

Travail oblige, Roy a consacré et consacre toujours de nombreuses heures - hors service bien entendu - à garder la forme. Sa rigueur dans ce domaine là explique son agilité ainsi que son endurance, choses toutes deux utiles lorsque il se retrouve confronté à la résistance de certains criminels - certains semblent en effet préférer faire un petit jogging avant la case prison, comme s'ils ne pouvaient pas faire leur tour de piste là bas. De plus, notre cher inspecteur bénéficie d'excellents réflexes, servis par une admirable coordination pieds mains. C'est en tout cas ce qu'affirment certains, mais pour Roy il s'agit là de quelque chose de tout à fait normal et que deviendrait même banale si tous les gosses squattant le principal chantier spatial d'Ardirûn se décidaient à sortir de leur trous. Mais laissons de ces détails qui de toute façon ne tapent pas dans l'œil...

Intéressons nous tout d'abord à ce qui sert de façade aux petites cellules de la matière grise de Roy, à savoir son visage. On pourrait s'attarder des siècles et des siècles sur l'emplacement de telle pommette mais pour faire court, il faut bien avouer que dans les grandes lignes, le visage de Roy ne se démarque pas un point particulier, hormis peut-être une étoile de tissus cicatriciel sur sa tempe droite - le souvenir d'une rencontre soudaine avec une cloison étanche - qu'il n'a jamais souhaité enlever. A quiconque lui en demande la raison, il répond invariablement qu'elle fait désormais partie intégrante de lui même, au même titre que son bras ou sa jambe.
Néanmoins, il y a chez Roy quelque chose qui pourrait choquer quiconque n'a jamais posé les pieds sur Obscura et cette chose n'est ni plus ni moins que la couleur de l'iris de ses yeux. En effet, chez nombre d'Obscuriens de la seconde génération et des suivantes - toutes nées sur Obscura - au spectre habituel des gris, vers bleus et marrons s'ajoutent des couleurs tendant plus vers le rouge ou l'or. Ceux de Roy tendent vers un roux automnal, moucheté de paillettes dorées mais d'autres ont des nuances encore plus surprenantes.
Au dessus de cela commence le domaine de l'indomptable, comprenez par là l'épaisse masse noire de ses cheveux. Ayant depuis longtemps abandonné ce combat, Roy préfère donner de temps à autres un bon coup de ciseau. Après, les cheveux mi longs et les mèches rebelles qui partent en tout sens relèvent des goûts et préférences de chacun, du moment que leur propriétaire s'en contente.

Puis regardons de plus près les goûts de ces petites cellules grises en matière de vêtements. A première vue, elles préfèrent les couleurs sobres, dans les gris ou les bleus, voire parfois les bruns. Aux shorts, elles préfèrent les pantalons dits morphistes - ils s'étirent ou se rétrécissent pour s'adapter aux mouvements de leur propriétaire - et les T-shorts ont visiblement ses préférences, bien qu'elles se protestent pas au port d'une chemise quand les circonstances le demandent. Pour les pieds, elles n'ont pas trouvé mieux que des bottes à attache magnétiques, noires et sans le moindre reflet. Et... Ah non, ces petites cellules grises ont visiblement décidé de se rebeller contre l'acceptable en nouant cette écharpe - ou ce foulard on ne sait pas trop - autour du coup de notre inspecteur. A la limite, cela pourrait passer sans trop de problèmes, mais, c'est dit, la couleur coince clairement, puisque il s'agit d'un magnifique grenat ou parfois d'un doré chatoyant. En harmonie avec ses yeux ? Heu non, d'ailleurs ce n'est même pas le but recherché...

Et dans tout ça, personne n'a précisé que Roy faisait plus jeune que son âge de deux ou trois années...



Description Mentale : L'inspecteur Roy Srëan est quelqu'un qui se distingue par le grand sérieux avec lequel il traite les affaires qui lui sont confiées, dixit l'un de ses supérieurs dans un rapport à d'autres supérieurs. Sérieux certes, mais les adjectifs tels que tête, bornés eurent été plus appropriés tant l'inspecteur Roy Srëan détestait ne pas avoir le fin mot de l'histoire. Alors il persévérait, prenait parfois des risques inconsidérés pour trouver le pourquoi du comment de ses affaires. Du point de vue de ses collègues, l'inspecteur Roy Srëan était quelqu'un de responsable et de relativement aimable, malgré une certaine tendance à la réserve. Tout cela, c'était lorsque il était assis derrière un bureau, et surtout derrière la plaque qui indiquait inspecteur Roy Sreän.

Dès que cette maudite plaque n'était plus en vue, l'inspecteur Roy Srëan devenait Roy Srëan tout court. A savoir une véritable tête brûlée qui inventait toujours des plans plus tordus les uns que les autres. Sa réserve fondait peu à peu et il devenait une véritable boule de nerfs qui n'attendait qu'à exploser en blagues et plaisanteries en tout genre. Ceux qui le voyaient avaient d'ailleurs un peu de mal à reconnaître dans l'inspecteur Roy Srëan, si posé, dans ce type aussi enthousiaste. Ses choix l'avaient bien montré, Roy Srëan détestait tout ce qui était bureau et paperasse...

Divers : A titre personnel, Roy possède un tournevis sonique pistolet à ondes ( au lieu de projectile, l'arme envoie des ondes dont les effets sur la cible vont de la perte de conscience à la mort ), guère plus gros qu'une main et toujours accroché à sa ceinture, au cas où.
Nettement moins discrète est l'épée dont il ne se sépare pour ainsi dire jamais. Une longue lame d'un noir argenté et à la garde formée de circonvolution métalliques patinées par le temps qu'il porte tout le temps dans un fourreau magnétique accroché à son dos. De l'histoire de cette arme, Roy ne connait rien, hormis la partie où elle est entrée dans sa possession et comment elle l'a fait. Son ancien propriétaire était un criminel notoire, connu dans le milieu pour ses trafics d'esclaves à destination des astéroïdes métallifères. Ayant suivi comme tout bon pilote qui se respecte des leçons de combat à l'arme blanche, Roy sait parfaitement s'en servir, même si cela lui vaut quelques moqueries. De toutes façons, il a suffisamment bidouillé son arme pour la rendre plus meurtrières qu'une épée classique. Mais ce qu'il lui a ajouté, il refuse de le dire à quiconque.


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MessageSujet: Re: -¤ Roy Sreän ¤-   -¤ Roy Sreän ¤- Icon_minitimeVen 9 Oct - 15:32

Ayezan Dormöi
[Saute-Etoiles]


Race : Humain

Age : Inconnu

Description Physique :

Très rigide, bleui par le froid et le manque de sang, troué au niveau de la poitrine et les cheveux poisseux de sang. Ça, c'était Ayezan Dormöi, ou plutôt son cadavre, actuellement conservé dans une chambre frigorifiée.
L'Ayezan Dormöi actuel est nettement plus vivant et pour le coup, son corps est bien plus jeune que son esprit puisque même s'il ignore encore comment et pourquoi, sa conscience s'est retrouvé dans le lui même de ses vingt ans.
Alors ça fait quoi de retrouver une seconde jeunesse ? Visiblement, ce n'est pas tout à fait du goût de l'intéressé qui se retrouve affublé d'un touffe de nœuds savamment sculptée par une magnétisation des cheveux. Mais pour Azeyan, le choc est surtout venu de la couleur de ses cheveux, véritable méli mélo de tout ce que l'on pouvait trouver en matière de couleurs flashis et qui, ô désespoir !, semblait devoir résister à toutes ses tentatives de coloration.
A cela s'ajoutent une collection de tatouages iridescents disposés au petit bonheur la chance sur son visage ainsi que quelques piercings en platine. Inutile de dire qu'Ayezan a bien failli avoir une crise cardiaque en découvrant son reflet dans un miroir. Même ses yeux avaient changé avec leur iris noir et leur pupille rose fluo...

La seule compensation à tout cela réside dans les capacités de ce corps de vingt ans, en majorités dues à des implants. Récemment, Ayezan a découvert que sa vision pouvait balayer tout le spectre et qu'il avait une radio quelque part dans sa tête. Mais comme il n'a pas encore eu le temps de tout tester, on ne peut pas en dire plus. Oh et puis, il y a cette absence bienvenue de certains kilos autour de la taille qui lui permet d'être à l'aise dans la combinaison entièrement blanche qu'il s'est trouvée en attendant mieux...


Description Mentale :

Ayezan a décidé de vivre pleinement sa nouvelle vie et il compte bien la conserver aussi longtemps que possible. De lui, les passagers du saute Etoile ne connaitront qu'un type enthousiaste pour toutes choses - peut-être un peut trop même, volontiers gaffeur, et ce en toutes circonstances. Dans son attirail, des blagues moisies, des malentendus et peut-être même un cynisme innoportun. Dans sa manière de vivre, un défi constant à toute forme d'autorité doublé d'une effronterie sans limite et d'une insouciance à toute épreuve. Actuellement, Ayezan cherche un goût totalement excentrique mais le choix est tellement vaste qu'il a bien du mal à se décider...


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