Nom : Kirithia

Race : Elfe

Age : 190 ans

Zone de RP par défaut : Algasia

Description physique : Kirithia possède un visage d'albâtre aux hautes pommettes éclairé par les deux amandes vertes que forment ses yeux. Ses cheveux noirs sont tout le temps détachés à l'exception d'une unique et longue mèche du coté gauche, retenu par une pince à l'effigie d'un dragon sculpté dans une écaille argentée du même dragon. En toutes circonstances, Kirithia ne cesse d'avoir l'air grave et la tristesse de ses yeux se reflète dans dans sa tenue. Nulle couleur vive sur cette elfe, juste un noir que sobre que seul brise le gris de sa cape et l'éclat argenté de son épée. Cette dernière, Kirithia la porte dans un fourreau noir sur sa droite, à l'opposé d'une dague courte mais redoutable.

Description caractérielle : Jadis pleine de vie même selon les estimations de la race humaine, Kirithia n'est désormais plus que l'ombre d'elle même suite à la perte de son dragon. Elle s'est refermée sur elle-même et cherche à éviter la compagnie autant que cela se peut. Le calme légendaire des Elfes s'est fissuré chez elle et il n'est pas rare de voir Kirithia s'énerver pour des broutilles lorsque il lui arrive de parler.
Tout ceci n'est que la façade du déchirement intérieur consécutif à la perte de son dragon. Avec la mort de ce dernier, s'est envolée la partie de Kirithia qui savait rire et profiter de la vie. Il n'est resté qu'un tristesse insondable, si grande qu'elle noie tous les autres sentiments mais peut-être croisera-t-elle un jour le chemin de celui qui lui redonnera goût à la vie.

Histoire : Kirithia naquit à Ellesméra il y a de cela 190 ans, au sein d'un couple formé depuis longtemps. Autant dire qu'elle fit la joie de ses parents et qu'à ce titre, elle fut particulièrement choyées. Ses jeunes années ne furent qu'une succession de chants et de jeux, entrecoupée par l'apprentissage de l'histoire de son peuple. Puis, arriva le jour où elle fut suffisamment âgée pour participer à la cérémonie où les œufs de dragons étaient présentés aux jeunes de chaque race. Ce jour là, en dépit de l'épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête de chaque dragon lié, fut marqué par la liesse car les dragonneaux virent pour la première fois le soleil en nombre. Celui qui choisit Kirithia était de la couleur de l'argent sous un clair de lune et la jeune elfe le nomma Arget car, à ses yeux, l'argent n'aurait pas pu être différent s'il avait pris l'apparence d'un dragon.

Les années qui suivirent furent furent marquées par l'apprentissage de l'art du combat et de la complicité, de plus en plus forte, entre ces deux être, jusqu'à ce que – métaphoriquement parlant – ils ne firent plus qu'un. Ils virent d'autres dragons liés s'éteindre doucement et s'ils compatirent avec la peine de leurs dragonniers, Kirithia et Arget n'en continuèrent pas moins de vivre avec une certaine insouciance. Après tout, ils étaient encore jeunes et la vie s'étendait devant eux tel un tapis scintillant. Alors pourquoi n'en profiteraient-ils pas ?
Ces jours vinrent toutefois à se réduire à peau de chagrin car le mal vint frapper Agret de manière foudroyante. En l'espace de quelques semaines, l'éclat de ses yeux s'était terni et il rampait lamentablement au sol, trop faible pour pouvoir voler. Sentant la mort arriver, il entrepris de couper un à un les liens qui le reliaient à sa dragonnière pour lui épargner autant que possible ce désespoir insondable qui s'emparait du dragonnier lors de la mort de son compagnon et le menait souvent à la mort. Que ce soit parce qu'il s'y pris trop tard ou parce que leur lien était trop fort, Arget ne parvint pas à le briser complètement et lorsque la mort vint le prendre, le cri de douleur et de désespoir de Kirithia résonna dans toute la ville. En dépit de ce que la raison voulait, elle continua à appeler Arget, ses mains caressant les écailles de sa tête avec caresse. Elle murmura son nom pour qu'il ne se sente pas seul, pour qu'il sache qu'elle était toujours là, qu'elle allait le sauver. Mais déjà les yeux d'Arget n'étaient plus que d'immenses lacs noirs et sans vie dans lesquels seules les étoiles se reflétaient puis eux aussi vinrent. Il fallut pas moins de trois elfes pour écarter Kirithia de la dépouille d'Arget et elle se débattit sauvagement jusqu'à ce que le corps du dragon se mit à lui et à se désagréger en une poussière scintillante. Lorsque le vent l'emporta, une ultime pensée vint effleurer l'esprit de Kirithia.

* Vis ! Vis pour toi, pour moi, pour nous deux et garde moi dans tes rêves...*

Les jours qui suivirent, elle resta prostrée, emmurée dans un silence de mort,ne se nourrissant que lorsque elle y était forcée. En deux semaines, le temps l'avait rattrapé et elle ressemblait plus à l'un de ces vieillards humains qu'à une Elfe. La tristesse avait tout noyé en elle. Ses sentiments, sa joie de vivre, sa volonté et même sa magie...
Voyant cela, ses parents prirent la dure décision de l'emmener loin de tout ce qui lui rappelait Arget. Ils l'emmenèrent hors de la forêt gardienne, dans l'une des grande des grandes villes humaines de l'Algasia et l'y laissèrent. Pour Arget, elle allait survivre et cela impliquait qu'elle doive à nouveau se battre pour vivre...


Autre : Bien qu'étant une Elfe, Kirithia a perdu la faculté d'utiliser sa magie et ne pourra pas l'utiliser avant d'avoir atteint le rang de magicien ou de sorcier.
Il va de soi que le recouvrement de ses pouvoirs sera long et difficile...